Principes et pratiques

1.  L’Église et l’État

Nous croyons en l’entière séparation de l’Église et de l’État (Matthieu 22.21, Esdras 8.22, Jean 18.36).

2.  La liberté religieuse

Nous croyons à la liberté religieuse; que chaque homme a le droit de pratiquer et de propager ses croyances (Actes 4.18-20, 5.29, Matthieu 10.28, Daniel 3.15-18, 6.7-10).

3.  Le jour du Seigneur

Nous croyons que le premier jour de la semaine est le jour du Seigneur et qu’en un sens spécial il est le jour divinement établi pour l’adoration et les devoirs spirituels (Actes 11.26, 20.7, Colossiens 2.16, Marc 2.27, Jean 20.19, 1 Corinthiens 16.1-2, Hébreux 10.24-25).

4.  Le gouvernement civil

Nous croyons que le gouvernement civil est divinement établi dans l’intérêt et pour le bon ordre de la société; qu’on doit prier pour les magistrats, les honorer consciencieusement et leur obéir, excepté toutefois dans les choses opposées à la volonté de notre Seigneur Jésus-Christ, qui est le seul Maître de la conscience et le Prince des rois de la terre (Romains 13.1-7; 14.4, Tite 3.1, 1 Pierre 2.13, 1 Timothée 2.1-2, Actes 4.18-20, 5.29, Apocalypse 19.16).

5.  Les dons de l’esprit

Nous croyons que Dieu agit encore puissamment et produit des miracles de nos jours en réponse à la prière (Jean 14.14, 15.7, 16.24, Jacques 5.14-15). Cependant, nous croyons que les dons miraculeux, (signes, prodiges et miracles) qui sont rapportés dans les évangiles et épîtres étaient distribués dans les temps apostoliques pour confirmer le témoignage des apôtres (Actes 14.3, 2 Corinthiens 12.12, Hébreux 2.3-4). Nous croyons également que le parler en langue était exprimé dans des langues intelligibles de l’époque et était un signe pour les juifs incrédules des temps apostoliques (1 Corinthiens 14.21-22).

6.  L’oecuménisme

Nous croyons à la collaboration avec toutes les Églises évangéliques qui fondent leur doctrine sur les points essentiels de notre crédo. Nous ne collaborons pas avec les mouvements œcuméniques (Galates 6.15-16, Marc 9.40).

7.  Le ministère féminin

Nous croyons que le rôle de la femme est défini selon 1 Timothée 2.12-15, Tite 2.4-5 et certains passages dans 1 Corinthiens 7. Elle peut témoigner (prophétiser) et prier en public. Elle peut enseigner à d’autres femmes ou aux enfants. Cependant, le rôle d’ancien-pasteur est réservé à des hommes qualifiés (1 Timothée 3.1-7).

8.  Le service et l’état de membre

Pour servir dans un ministère régulier dans l’Église, il faut être membre ou en processus pour le devenir (1 Corinthiens 12.27, Actes 2.47).

9.  Les fréquentations, les fiançailles et le mariage

Nous croyons que Dieu nous enseigne en tant que chrétiens que la relation de fréquentations, de fiançailles et du mariage doit être réservée à des croyants convertis. En effet, Dieu nous déclare que le chrétien est lumière, que l’inconverti est ténèbres et qu’il n’y a aucun terrain commun, aucun accord et aucune communion entre le fidèle et l’infidèle.

C’est ce que nous enseignerons à nos enfants, à nos jeunes et à nos adultes. Lorsqu’ils ne semblent pas avoir compris, nous ferons tout pour les reprendre doucement à cause des nombreuses déclarations formelles de la Parole de Dieu. (Genèse 24.2-4, 26.34-35, 27.46-28.2, Exode 34.16, Deutéronome 7.3-4, Josué 23.12-13, 1 Rois 11.3-4, Esdras 9.1-2, 10.1-5, Néhémie 13.23-27, 1 Corinthiens 7.39; 2 Corinthiens 6.14-17). S’ils ne nous écoutent toujours pas, nous suivrons les recommandations de Matthieu 18.15-20.

En ce qui concerne les fréquentations, nous ne croyons pas qu’un jeune homme ou une jeune femme devrait entamer une relation avec un inconverti avec « l’espoir qu’il se convertira ». Dès le moment où un contact débute entre un croyant et un incroyant, nous recommanderons de transmettre cette amitié à un frère ou une sœur, du même sexe. Si cette personne se convertit par l’entremise d’autres chrétiens, alors une fréquentation pourrait être envisagée.
Nous croyons que le mariage (civil ou religieux) est l’union d’un homme et d’une femme selon le plan de Dieu (Genèse 2.24). Le mariage est permanent et lie les époux jusqu’à la mort (Romains 7.2, Marc 10.9).

10.  Le divorce et le remariage

À cause de la dureté du cœur de l’homme, Jésus-Christ a permis, lorsqu’il y a adultère d’un des deux époux (Matthieu 19.1-9), que la « partie innocente » puisse divorcer et se remarier. Par contre, nous croyons qu’il est possible de pardonner, comme Christ nous pardonne (Colossiens 3.13) et reprendre un époux repentant (Osée 1.2, 3.1).